Ema T.

Tu proposes un questionnement divergent, attention à ne pas partir dans tous les sens même si cela te permets de faire un choix pour la suite du processus.
Tu restes trop générale dans tes approches bien souvent. Il faut penser à resserrer et à cibler en contextualisant ton questionnement.
Pense à reprendre le principe du cahier des charges pour poser ta problématique (contexte, commanditaire, cible, contraintes, dans quel but etc.....)
Tes deux dernières questions ne permettent pas une réflexion ciblées. Il faut orienter vers une future production dans un domaine.
Attention à ne pas partir sur une réflexion qui amène vers un travail de longue haleine, du type thèse ou mémoire. Et encore il faut préciser le questionnement.
Comment favoriser les campagnes de prévention dans l'espace public? On commence ici à préciser, mais dans quel but etc....

Posted by M.Bourcelot
Comment les arts plastiques et appliqués s'influencent-ils mutuellement ?
Comment le design confronte-il l'usager? (campagne de sensibilisation, des produits qui change les besoins de l'usager..)
Posted by emataverne
Quels sont les challenges du design contemporain (responsable) ? (produits et matériaux éthiques et écologiques, respect des droits des employés, transparence de la chaîne de production)

(Comment le design influence-t-il les mouvements sociaux ?) Comment le design influence-t-il l'émancipation de la femme ?

Comment créer un lien entre les différents domaines du design?
Comment les arts plastiques et appliqués s'influencent-ils mutuellement ?

Comment le design confronte-il l'usager? (campagne de sensibilisation, des produits qui change les besoins de l'usager..)

Comment le design forme-t-il l'identité d'une marque? (favorisent le lien entre usagers et marque, graphisme et greenwashing ?)
-> comment le graphisme forme-t-il un lien entre les usagers et la marque ?
Posted by emataverne

Question 1 : Dans l’actualité, dans le monde contemporain, quels faits récents, ou quels problèmes ou domaines attirent votre attention ? Et pourquoi ?
Les violences policières est sûrement le sujet qui a attiré le plus mon attention ces derniers mois. Entrainées notamment par le racisme qui gangrène la société et apparemment aussi le milieu policier, ceux qui doivent nous protéger peuvent aussi heurter, exécuter des actes volontaires et assumés, faussement justifiés, donnant à la victime le rôle du coupable. En plus de la gravité de la violence faite par un gardien de la paix et des séquelles que gardera la victime toute sa vie, si elle n’est pas décédée des coups de son agresseur, ce sont les conséquences que celui-ci recevra ou même ne recevra pas qui est effarant. Non puni pour ses actions, instaurant la liberté d’autres de céder à la colère c’est pour certain une institution entière qui doit être réévaluer. Pourtant, peu de ceux au pouvoir l’évoquent ou le condamnent. C’est pourquoi que se crée des mouvements comme celui des des BlackLivesMatter qui agit aux États-Unis depuis quelques années et qui a connu un important support de citoyens du monde entier après un énième acte de violences policières aux États-Unis en juin dernier, donnant la mort à George Floyd. En France, le Comité Adama, présidé par Assa Traoré, rendant hommage à son frère Adama Traoré qui est décédé des coups de policiers en 2016, organisent de nombreuses manifestations pour demander une action de la justice qui n’a toujours pas puni les auteurs et rendre hommage aux victimes trop souvent culpabilisés par l’instance policière ou des médias politiques, appelle au gouvernement à agir. En décembre dernier, c’est en pleine capitale qu’un groupe de policiers s’en est pris à un citoyen, Michel Zéclair et un groupe d’adolescent innocents. D’ailleurs, l’innocence comme la culpabilité ne justifieraient jamais cette violence offensive !
Personnellement ce qui me trouble le plus est la réponse du pouvoir politique, qui discrédite totalement la culpabilité policière et souhaite davantage leur laisser libre droit d’exercer sans contrôle, se mettant à dos ceux qui dénoncent et tout ceux qui s’engagent dans les manifestations. Ces réponses politiques, je ne les comprend pas car aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, beaucoup réagissent contre cette violence impunie et la dévoile. Je ne comprends pas l’intérêt de nos élus de contrer ceux qui dénoncent les injustices.
Finalement, je pense que la France n’atteint pas ses objectifs de pays des droits de l’Homme, la société française contient du racisme. Elle se veut tolérante, cosmopolite mais son rapport avec son passé est selon moi un lien fort vers les discriminations d’aujourd’hui. La France veut garder aujourd’hui la richesse de son ancien pouvoir colonial, mais en gardant cette image, elle donne, selon moi, raison au racisme.

Question 2 : Dans le programme de votre Spécialité N°1, citez un (ou deux) thème(s) qui vous a(ont) le plus intéressé(e) en Première et en Terminale, et pourquoi ?

Le thème de démarche créative qui m’a le plus intéressé est Objets Réanimés, étudié en fin de première. Il consistait à redonner de la valeur à des objets anciens ou cassés en les modifiant, leur ajoutant des extensions pour changer leur fonction et leur donner une utilité nouvelle.
Ce projet m’a plu car il nous permettait de repenser le réel. À partir d’un élément bien connu, qui n’avait plus de valeur ni utile, ni sentimentale, lui en redonner est une démarche plus responsable, que de créer à partir de rien. De plus, ce travail nous responsabilise sur les notions de recyclage et upcycling, comment en tant que jeunes artistes ou designers, il faut envisager dans nos pièces le respect de l’environnement.
En AMD, c’est le thème Héritage de ce début d’année de terminale qui m’a beaucoup inspiré. J’apprécie les différentes manières que les artistes ou designers envisage leur relation avec le passé, en lui rendant hommage et notamment la culture populaire souvent méprisée dans les arts plus classiques, réimaginant l’héritage en incluant les évolutions sociales, le désacralisant pour donner la place aux jeunes artistes très déstabilisé par des emblèmes trop imposant, de créer.
J’ai également apprécié le thème des avant-gardes abordé en Histoire de l’Art cette année. Je trouve intéressant comment les artistes ont crée une renaissance des arts, réévaluant la notion même de l’art.
Question 4 : Quel est votre projet post-Bac, et pourquoi avez-vous ce projet ?
Pour la suite de mes études, deux domaines me plaisent : le domaine du cinéma et les métiers de la culture.
Je m’intéresse au cinéma car en plus d’être passionnée de films de toutes époques et de tous genres, j’aime l’idée qu’il permet de transmettre sa vision du monde par l’image de la fiction avec une portée très vaste : tout le monde regarde des films ! Autant qu’il divertisse, et permettre au spectateur de sortir de son quotidien, lui permettre une autre histoire, comme lui permettre de réaliser ses rêves, le cinéma est un excellent moyen de réfléchir aux problèmes de la société, permettre de se mettre à la place des autres et de s’ouvrir sur le monde. La formation que j’envisage est une licence de cinéma, dans laquelle j’acquiert un maximum de connaissances suivie d’une école de cinéma, pour la pratique.
Les métiers dans la culture et notamment celui de journaliste culturel, pour mettre en avant l’ensemble du domaine des arts. A l’image du cinéma, ils divertissent, nous ouvrent sur le monde, mais tous ne sont pas toujours très accessible au public. Le journalisme permet de les mettre en avant, donner aux jeunes artistes un média, un moyen facile d’accès, de s’exprimer, faire connaitre leur œuvres, les expliquer. Aujourd’hui le journalisme est ouvert à tous, grâce aux réseaux sociaux, de nouveaux médias se sont créer, correspondant à différentes tranches d’âges, différentes visions de l’art. En tant que journaliste, en plus de transmettre une passion pour les arts, j’ai la charge de faire le travail de recherche des artistes et donc de mettre en avant ceux qui pour moi ne sont pas assez mis en lumière. Je pourrais même me spécialiser dans le domaine du cinéma. Pour ce métier, j’envisage avec beaucoup de motivation une entrée en Licence dans le domaine des arts, pour acquérir un large connaissance des arts : les licences d’Études Culturelles (ou Médiation), Arts du spectacle et Histoire de l’art me semble les plus pertinentes. La licence d’études culturelles m’intéresse le plus car en plus de l’apprentissage sur les arts, on étudie leur portée et la place des métiers de la culture. Ensuite, je souhaiterais accéder à une école de Journalisme (uniquement ouverte à partir de la 3ème année de licence ou en master).
Question 5 : Sur quels thèmes ou sujets souhaiteriez-vous travailler pour le Grand Oral ? (Minimum 2 thèmes)
Voici mes thèmes :
L’art pour dénoncer, s’émanciper
La place de la Femme dans l’art
Comment internet a changé la fonction de l’artiste
Question 6 : Dans chacun de ces thèmes ou sujets, quelles questions aimeriez-vous poser ?
L’art, un moyen d’émancipation : Comment l’art dénonce-t-il les problèmes sociaux ? S’émanciper à travers l’art est-il est chemin individuel d’un artiste ou la forme de l’art qui évolue ?
La place de la Femme dans l’art : Quels sont les devoirs de la Femme en tant qu’artiste avant le XXè siècle ? Comment réussit-elle à s’en émanciper ?Comment est représentée la femme dans l’art à travers les époques et que symbolise-t-elle?
Les réseaux sociaux et l’art : Comment les réseaux sociaux ont-ils rendu plus accessible l’art ? comment la création artistique se soumet-elle aux contraintes des réseaux sociaux, peut-elle perdre sa liberté significative aux profit de l’attractivité esthétique ?