Florine M.

S’inspirer du passé, est-ce reproduire l’existant ou inventer de nouvelles créations ?


Les objets de notre quotidien peuvent-ils devenir des objets de prévention ?


Comment rendre la prévention plus ludique ?


En quoi une prévention ludique est plus impactante ?


Quels sont les différents modes de diffusion de la culture ?


Comment changer le mode de consommation actuel grace au design ? (= équilibre / pas surconsommation, moins de problème d’alimentation)


Comment les œuvres d’art influencent l’esthétique (formes, couleurs, matières, motifs) du design actuel ?


Quel sont les innovations qui permettent de rendre l’héritage contemporain ?


Comment l’illustration jeunesses permet de changer notre société ?


Comment l’illustration jeunesse peut devenir un facteur de prévention ?


Comment la narration aide à l’éducation ?

Posted by Florine

Problématiques


S’inspirer du passé, est-ce reproduire l’existant ou inventer de nouvelles créations ?


Les objets de notre quotidien peuvent-ils devenir des objets de prévention ?


Comment rendre la prévention plus ludique ?


En quoi une prévention ludique est plus impactante ?


Quels sont les différents modes de diffusion de la culture ?


Comment changer le mode de consommation actuel grace au design ? (= équilibre / pas surconsommation, moins de problème d’alimentation)


Peut-on construire sans lignes droites ?


Comment les œuvres d’art influencent l’esthétique (formes, couleurs, matières, motifs) du design actuel ?


Quel sont les innovations qui permettent de rendre l’héritage contemporain ?


Comment l’illustration jeunesses permet de changer notre société ?

Posted by Florine

Question 1 : Dans l’actualité, dans le monde contemporain, quels faits récents, ou quels problèmes ou domaines attirent votre attention ? Et pourquoi ?
Dans l’actualité, il y a peu de temps un problème a attiré mon attention. En Inde, dans la région de l’Uttar Pradesh, les mariages interreligieux sont devenus des actes criminels. En effet, depuis l’entrée en vigueur d’une loi, qui prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu’à dix ans pour toute personne reconnue coupable d’avoir utilisé le mariage afin de forcer quelqu’un à changer de religion. Il est impossible, pour un homme musulman, d’épouser une hindoue. De plus, dans un mariage interconfessionnel, si l’un des partenaires souhaite embrasser une autre religion, il doit en informer par écrit le magistrat du district deux mois à l’avance. Depuis l’entrée en vigueur de cette loi, une quinzaine d’arrestations ont été signalées. En effet, un couple interreligieux a voulu faire enregistrer son union en Uttar Pradesh. Mais ils ont été arrêtés par une dizaine d’hommes hindous prétendant qu’il s’agissait d’un cas de « love jihad ». Le couple a été emmené à la police. La jeune femme a été retenue au poste de police, puis envoyée dans un foyer, tandis que l’homme a dû passer quatorze jours en prison.
Je trouve ce problème très important car cela touche à la liberté de conscience. Je pense que la loi n’a pas à intervenir dans ce cas et à créer des discriminations religieuses. De plus, je considère que cette loi incite à avoir peur de l’autre, de « l’étranger » et encourage une forme de racisme. Le vivre ensemble est une valeur très importante que j’ai envie de défendre pour que les humains puissent s’entendre et entretenir des liens pacifiques, peu importe leurs peuples, leurs ethnies, leur environnement de vie ou encore leurs religions.
Un autre problème plus proche de nous et de mon domaine de prédilection a retenu mon attention. En France, la pandémie de la covid 19 à créer la fermeture de tous les lieux de culture, jugés comme non essentiel. Mais d’après mon expérience, il existe une relation directe entre les arts, la culture et le bien-être social et psychologique. Les activités artistiques et culturelles sont souvent source de plaisir, d’apprentissage, de création, de réflexion sur soi-même, d’introspection … Le patrimoine culturel peut également être source de résilience sociale et psychologique face aux crises. Dans ces situations, il est particulièrement important de garantir aux communautés leur accès à la culture et de protéger leurs droits culturels, car ce sont des éléments qui peuvent les aider à faire face à la détresse psychologique causée par les crises et contribuer à leur bien-être durant cette crise difficile à gérer pour beaucoup d’entre nous.
Question 2 : Dans le programme de votre Spécialité, citez un (ou deux) thème(s) qui vous a(ont) le plus intéressé(e) en Première et en Terminale, et pourquoi ?
Un des thèmes qui m’a le plus intéressé est l’héritage. J’ai beaucoup aimé ce thème car il représente la transmission, les générations précédentes, la culture, l’histoire, les coutumes, les croyances, ainsi que les traditions. C’était très intéressant de trouver des moyens de mettre en avant son héritage. J’ai apprécié me réapproprier le passé d’une manière inattendue, contemporaine. Ce projet a été réalisé en plusieurs étapes. Pendant les grandes vacances, nous avions du réalisé un carnet sur ce thème, ça m’a beaucoup plu parce que j’ai pu davantage exprimer ma personnalité et mon univers. De plus, j’ai pu travailler dans mon domaine de prédilection : l’illustration et j’ai pu m’exercer sur des thèmes que j’aime comme la sorcellerie, la génétique, les aborigènes et la nature. Ensuite, à la rentrée, nous avons eu un sujet de CCDMA où il fallait trouver un moyen de se réapproprier soit l’esthétique du passé, soit une technique du passé, ou encore un patrimoine oublié dans une œuvre de design contemporaine. J’ai donc découvert plusieurs techniques anciennes. Par exemple, je me suis renseignée sur une tradition d’Asie du sud consistant à coudre des feuilles de palmier les unes aux autres et à les presser pour créer des assiettes biodégradables. J’ai également travaillé sur les techniques de céramique et de cannage. Par la suite en ATC, ma deuxième spécialité, nous avons eu un sujet d’analyse méthodique sur l’héritage dans lequel j’ai pu apprendre encore d’autres techniques et d’autres façons de mettre au goût du jour son héritage par les designers et ainsi enrichir ma culture en design. Durant ce projet, nous sommes allés voir l’exposition « Folklore » au centre Pompidou de Metz, ce qui m’a permis de voir le point de vue d’autres artistes sur ce thème.
Un autre projet qui m’a beaucoup plu est un projet réalisé en PRAV. Nous devions concevoir un album vinyle d’un artiste ainsi que la scénographie d’une salle de concert représentant l’univers de l’artiste que l’on avait choisi. J’ai aimé ce sujet plus libre et permettant plus l’expérimentation. En effet, nous avons réalisé des expérimentations tant au niveau de la peinture que de la lumière, des ombres portées etc. C’était très intéressant de travailler sur l’univers de mon artiste qui était Alfie Templeman. C’était un univers ensoleillé et enjoué. J’ai pu utiliser des couleurs qui me plaisent, vives et j’ai expérimenté des formes nouvelles pour créer la scénographie. Je suis contente de ma réalisation finale. De plus, tout ce projet a fait l’objet de la création d’un compte Instagram pour suivre les étapes de la réalisation.
En ADM j’ai apprécié travailler sur le vide. Je ne m’attendais pas à ce thème car comment travailler sur une notion aussi abstraite ? Mais, j’ai aimé comprendre comment le percevoir. J’ai aussi apprécié voir comment les artistes créaient à partir de cette matière immatérielle et par quels moyens. Cette matière a priori inexploitable est pourtant sublimée par des designers qui la rendent visible. Cela m’a permis de connaître de nouveaux designers, des nouvelles techniques et des procédés nouveaux.
Question 4 : Quel est votre projet post-Bac, et pourquoi avez-vous ce projet ?
J’aimerais devenir illustratrice de livres jeunesse. Pour cela, je souhaite faire un DN MADE soit édition, soit livre, soit graphisme, soit animation. Les deux DN MADE que j’aimerais le plus faire sont :
DN MADE Livre spécialité image et Narration / DN MADE Graphisme spécialité image et narration
DN MADE Animation spécialité images et animations didactique ou documentaire
En effet, j’ai toujours aimé lire, créer des histoires, les illustrer. De plus, j’aime énormément l’objet livre, il représente la culture, le savoir et il nous divertit. C’est pour cela, que je pense que le domaine parfait pour moi serait l’illustration. J’aimerais beaucoup entrer à Estienne ou à Renoir qui sont des très grandes écoles d’art. Cela me permettrait d’améliorer et d’enrichir mes connaissances culturelles et graphiques. De plus, ces écoles ont souvent des intervenants qui appartiennent au métier, donc riches d’enseignements et qui me permettraient peut-être d’avoir des contacts.

Question 5 : Sur quels thèmes ou sujets souhaiteriez-vous travailler pour le Grand Oral ? (Minimum 2 thèmes)
Je souhaiterais travailler sur les thèmes de la culture et de l’héritage.

Question 6 : Dans chacun de ces thèmes ou sujets, quelles questions aimeriez-vous poser ?
Culture :
Pourquoi favoriser l’accès à la culture ?
Comment expliquer les différences des pratiques des individus ?
Quels sont les inégalités d’accès à la culture ?
Quels sont les différents modes de diffusion de la culture ?
Héritage :
Quel sont les innovations qui permettent de rendre l’héritage contemporain ?
Rendre l’ancien attractif ?
Comment faire découvrir des mœurs et de cultures anciennes?